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Tu suivras la voie lumineuse des Jedi

Commentaires sur l'article
  •  Accords et désaccords sur les propos de Famir Sak’kla, par Rekspiel , le 8 mai 2020 à 22h08

    Merci pour cette nouvelle, vraiment intéressante et bien écrite ! Les torts soulevés de l’ordre jedi avant la guerre des clones sont toutes des questions pertinentes.
    Pourquoi s’être lancé ainsi, avec toutes leurs forces, dans la guerre des clones ? Parce que tergiverser aurait aboutit à recommencer ce qui s’était passé il y a des siècles avec les invasions mandaloriennes, où la république était si affaiblie qu’un jedi recourut finalement à des solutions extrêmes pour gagner - si extrêmes qu’il en fut corrompu et failli causer lui-même la fin de la république ?
    Et pour l’orgueil, c’est si facile qu’il s’installe, et pour le peu que j’en sais, il est tout à fait possible que les jedi l’aient laissé s’installer de la sorte.

    Le choix de cette vie, aussi. Les être sensibles à la force ont bien un don extraordinaire, mais ce don est subordonné à celui encore plus grand de la liberté : le choix doit être fait. Comme tu l’as justement soulevé dans ta nouvelle, retourner dans sa famille après avoir raté les épreuves pour devenir padawan est terrible, d’autant plus qu’elle est devenue une étrangère pour le padawan. Toutefois, est-ce que cette séparation totale de la famille était une pratique universelle dans l’ordre ? Il me semble que dans l’ancienne république, la famille pouvait rendre visite à leurs enfants en apprentissage. Dès lors, comment ne pas aider financièrement les familles pour qu’elles puissent voir leurs enfants si elles ne peuvent pas voyager d’elles-mêmes ? Et n’y avait-il pas aussi des structures spécifiques pour s’occuper des enfants ayant échoués aux épreuves, comme un ordre de serviteurs liés aux jedis, dans l’ancienne république ? Après tout, ils ont toujours un don hors du commun, qui peut faire beaucoup de bien si le débouché convenable lui est proposé... c’est ce qui m’amène aussi à dire que le même genre de chose devrait exister pour les jedis qui décident de changer de vie : plutôt que de quitter l’ordre, ils doivent y trouver un autre moyen de mettre leurs talents au service des autres. Ils ont un don précieux, et de surcroît, songez à ce qui peut arriver à un être entraîné à l’usage de la force qui serait livré à lui-même, sans la sagesse et le soutien de l’ordre jedi. Songez au mal qu’il peut causer. Attention, comme c’est un être libre, il est autant plus mal de le retenir de force dans l’ordre, mais veillons à lui proposer une place qui lui convienne au service des autres dans l’ordre.

    petit aparté : Toute institution existanteest forcément imparfaite, et l’ordre jedi n’échappe pas à la règle. Cependant, c’est comme la démocratie. J’ai beau ne pas aimer à raison ce système de gouvernement, montrez m’en un meilleur : bien que ce ne soit pas le propose de Famir Sak’kla, je tiens à souligner pour éviter toute dérive que les imperfections de l’ordre ne sont pas un prétexte suffisant pour le rejeter en bloc.

    La liberté est le principal problème. Les jedis sont appelés à consacrer entièrement leur vie au service du "bien", des autres. Cela passe par de grands sacrifices, à tel point qu’on peut se demander comment des jedis en viennent à choisir cette vie ! (PS : en partie à cause de la joie inimitable qu’amène le don de soi. Notons aussi que c’est le travail d’une vie entière, ce qui explique pourquoi la formation commence dès l’enfance. Notons également que c’est peut-être ça qui nous fait tant vibrer chez les jedis...). Cette réflexion m’amène à contredire Famir Sak’kla sur deux points, dont un particulièrement important.
    - Fonder une famille, pour ceux qui en ont fait l’expérience, c’est aussi se donner en permanence pour les autres, c’est aussi un appel à offrir sa vie, comme les jedis d’une certaine manière. C’est juste une autre voie vers le bien, si j’ose dire, en réalité tout aussi noble et belle. Nous avons donc deux vocations qui appellent à se sacrifier entièrement pour les autres : est-ce possible de suivre les deux en même temps ? Je ne pense pas. Oui, renoncer à fonder une famille, qui est une vocation que tous partagent, est dur. Cependant, ne nous leurrons pas en pensant que fonder - et bien s’occuper- d’une famille est moins dur que d’y renoncer ! Les deux "voies" exigent beaucoup, et nous avons tous nos limites. Par exemple, comment une jedi enceinte pourrait se mettre en danger autant que l’exige sa profession, sans parler de sa fatale baisse d’efficacité? Nous ne serons pas vraiment heureux en étant en permanence tiraillés entre les devoirs que nous avons vis-à-vis de notre famille, et de la galaxie. Nous ne ferions que "suivre" partiellement les deux.
    - La liberté, c’est poser des choix et s’y tenir. Si nous ne pouvons nous tenir à nos choix, nous ne sommes pas vraiment libres : nos envies prennent le pas sur notre volonté. L’entraînement des jedis sert notamment à apprendre cela, mais tout style de vie quel qu’il soit le requiert pour être vraiment bon. C’est pourquoi, du moment que nous avons réellement et en connaissance de cause choisi d’être jedis, quand nous avons une envie particulière, songeons-y : est-ce le bien des autres qui motivent cette envie, ou notre bien propre ?
    Je vais donc faire ma conclusion, en reprenant les mots de Famir : ne cherchez pas à d’abord à être libre. Cherchez d’abord à être bon, car ainsi, vous deviendrez plus libre que vous ne pourrez jamais l’être. Cherchez d’abord à être bon, car de là découlent la justice et l’humilité.

    - D’après les propos d’ Iktus Catolis, serf de l’ancien ordre Jedi -

    Merci de m’avoir lu, bonne soirée